Comme celà...
Il serait commecelà, candide en son visage et puissant dans ses muscles, tel Apollon sortant de l'onde en détrônant Neptune.
La lèvre belle, charnue, gourmande, en attente d'être croquée... L'éclat d'une fin d'adolescence et déjà l'esquisse d'un homme, l'innocence du rêve qui s'éveille, et déjà la liberté de l'aigle...Ses cheveux seraient bohèmes, dans une poésie superbe...
Le grain de sa peau serait doux, coloré, donnant des envies de s'y promener longuement...partout...dans des méandres et des aquarelles de senteurs...Ma bouche naviguerait tout au long de lui, explorant les moindres recoins... les moindres ombres...les moindres saveurs...en remontant doucement sur la pointe de son sein jaillit.
Ses jambes, si belles, si fines, musclées en leur longueur et recouvertes d'une magnifique prairie au contact électrique et doux.
En naissance de son ventre, descend un ru de poils, plus épaix, plus durs, que j'aime à caresser, puis une toison noire, fournie jusqu'à s'y perdre, échevelure de son sexe bandé sentant déjà l'homme.
Je me fais alors chercheur de trésords, de sensations en éveil, je recherche et je me délecte du moment futur, décelant les signes de l'orage qui arrive à grands pas, tel une déferlante ultime, par saccades violentes et fortes, éclatante et sans retenue poussée de sève...
...et puis je te regarderai reposer, détendu, souriant et heureux d'avoir expulsé les tensions de ton corps pour rejoindre un instant le repos du néant...
Je serai alors ton frère...ton ami...ton amant...ta maman.